dimanche 13 octobre 2013

Dans les bois de Mogneville

C'est le début de l'automne et la nature commence à changer. C'est le moment de sortir dans le bois près de mon village. Lors d'une balade dominicale, j'ai trouvé un nouveau chemin à explorer et qui mène à une clairière où se baladent régulièrement des chevreuils. J'arrive près d'une trouée de ligne à haute tension et je décide de monter un peu cette trouée où j'avais vu un chevreuil. La montée est assez facile et indéniablement, des animaux passent par là. Je remarque des traces ainsi que des moquettes (crottes de chevreuil). Le chemin est bien marqué. Je tombe enfin sur un groupe de 3 chevreuils mais malgré mon approche discrète, ils me repèrent. Je m'immobilise mais rien n'y fait. Les animaux détalent et grimpent la sente. Et oui, l'approche des animaux ne s'improvise pas... Sachant d'avance que je ne les retrouverai pas, je vais quand même à leur poursuite. Par chance, j'ai pensé à mettre des bottes car les herbes sont hautes et humides. J'arrive près d'un pylone électrique où il me semble discerner une ombre. Je marche plein est et je suis donc complètement à contre jour. Je décide tout de même de tenter une photo à 300mm (Nikkor 70-300 f/5.6). C'est une buse variable qui guette ses proies. Mon approche (pas discrète, encore une fois) la fait fuir à tire d'ailes. Je prolonge un peu ma marche pour déboucher sur Les terres froides, de vastes champs de culture.

                                                              L'ombre du guetteur
Disposant encore de quelques temps avant de partir au boulot, je décide de redescendre par le même chemin afin de vérifier si des animaux ne se trouveraient pas dans la clairière dont je vous ai parlé plus haut.
Arrivant près de celle-ci, j'essaie cette fois de me faire discret. Je me faufile dans une petite trouée et découvre avec joie (ceux qui font de la photo animalière comprendront ce sentiment) que deux animaux paissent dans le champ. Les chevreuils sont assez loin mais on voit bien leur robe qui est encore rousse et qui se détache du vert de l'herbe. Je peux faire quelques photos à 300 mm car les animaux sont assez loin de moi. Je me fais repérer car un chevreuil se fixe dans ma direction et cela pendant près de cinq minutes. Un chevreuil, quand ça fixe, ça fixe !!!  Il détourne enfin son regard. Je tente donc une approche par le sous bois. Arrivé à couvert presque à sa hauteur, je commence à porter l'appareil à l'oeil mais son ouîe fine ou son flair (ou les deux) me repère. En une seconde, l'animal que j'ai tant convoité, détale et me laisse dépité. Bon, ça sera pour une prochaine fois...
                                                            Le chevreuil tant convoité...